Black OP – Saison 1, T3

Description de Black OP – Saison 1, T3

Dans les années 60, la CIA décide de financer la mafia russe pour déstabiliser le système communiste de l'intérieur. Aujourd'hui, Floyd Whitman doit empêcher l'élimination de tous les témoins gênants pour la nouvelle administration américaine. Cette bande dessinée d'espionnage est complexe et crédible, mais les personnages manquent un peu de proximité malgré un dessin de toute beauté. Le dessinateur Hugues Labiano offre de magnifiques planches réalistes, renforcées par la colorisation impeccable de Jean-Jacques Chagnaud.

Critique de Black OP – Saison 1, T3

Le scénario de La Nuit de la CIA, signé François Miville-Deschênes, est crédible et digne d'un roman d'espionnage. L'intrigue est complexe et bien construite, avec des rebondissements qui tiennent en haleine le lecteur jusqu'à la fin. Cependant, cette complexité peut finir par lasser les lecteurs sur le long terme. En effet, il peut être difficile de suivre les différents protagonistes ainsi que les différentes intrigues en jeu. D'autre part, les personnages manquent parfois de profondeur et de proximité. Le lecteur a parfois du mal à s'attacher à eux et à ressentir de l'empathie pour eux. En revanche, le dessin d'Hugues Labiano est absolument magnifique. Il offre de superbes planches réalistes, détaillées et élégantes, qui ajoutent une grande valeur à l'ensemble de l'œuvre. La colorisation de Jean-Jacques Chagnaud est également remarquable, avec un jeu subtil d'ombres et de lumières qui ajoute une profondeur supplémentaire aux dessins. En somme, La Nuit de la CIA est une bande dessinée d'espionnage complexe et crédible, portée par un dessin de grande qualité. Cependant, certains lecteurs peuvent trouver que la complexité de l'histoire nuit à la proximité avec les personnages.