Bienvenue au Kosovo

Description de Bienvenue au Kosovo

En mars 2004, Dimitri retourne au Kosovo pour assister à l'enterrement de son père. Ce retour dans sa terre natale ravive en lui des souvenirs d'une enfance marquée par les rivalités nationalistes. Pendant le trajet, il fait la rencontre d'un vieux Serbe prénommé Milan avec qui il entame une discussion poignante sur les conflits qui ont secoué la région. La narration de Simona Mogavino et Nikola Mirkovic est décousue, alternant entre les souvenirs de Dimitri et le présent. Cette construction narrative complique la compréhension globale de l'histoire.

Critique de Bienvenue au Kosovo

Bienvenue au Kosovo est une bande dessinée qui aborde un sujet sensible, les conflits dans les Balkans de manière maladroite. La trame narrative est décousue, alternant sans cesse entre le passé et le présent. Cette structure désordonnée complique la compréhension de l'histoire, et rend difficile l'identification des personnages. Malgré tout, l'histoire nous plonge au cœur des horreurs qui ont secoué cette région des années durant, et rappelle les douleurs subies par les populations. La thématique est profonde et souligne l'importance de la paix et de la réconciliation, mais elle est mal exploitée dans ce récit, où les auteurs semblent avoir privilégié la forme au détriment du fond. Les séquences de 4 cases noires sans dessin, censées être les moments les plus forts du récit, sonnent creuses et ajoutent à la désorientation générale du lecteur. Le dessin de Simona Mogavino, bien que maîtrisé, manque de panache et se révèle peu expressif. En somme, Bienvenue au Kosovo est une histoire intéressante, mais qui souffre d'une narration décousue et d'un manque de clarté qui ne permettent pas de la savourer pleinement.