La nuit de la miséricorde

Description de La nuit de la miséricorde

Dans ce sixième et dernier tome d'Aquablue, Jason Polonsky et Carlo se rendent aux Açores pour trouver Maurice Dupré. Ils ont besoin de l'aide de Tom Polson et du VGPS pour investir dans le domaine appartenant à Steven Walsh. Dans le même temps, Nano Morgenstern est prisonnier d'un vaisseau et est conduit par Syssim au Maître de la secte des Compagnons de l'Agneau. Là, Nao assiste en direct à un banquet organisé par Landon, où tous les autochtones ont été massacrés. Furieux, Nao se jette sur Landon, mais il est maîtrisé par les hommes de main du Maître de la secte. Quant à Syssim, il se remémore les années où une compagnie minière réduisait en esclavage et exterminait son peuple, tentant d'isoler leurs capacités génétiques exceptionnelles et de les implanter sur des prisonniers. Finalement, John Jay a réussi à s'échapper et a sauvé un enfant avec l'aide de Chiara. Les pièces du puzzle concocté par Régis Hautière sont en place. Les liens entre la secte des compagnons de l'anneau, la Texec et Syssim sont mis à jour, et le cycle se termine sur un message écologiste et humaniste de respect de l'environnement et de toutes les formes de vie.

Critique de La nuit de la miséricorde

Le sixième tome d'Aquablue clôture de manière satisfaisante et brillante le cycle commencé il y a des années. Régis Hautière a réussi à créer un scénario complexe avec des personnages nombreux, mais il parvient à le clore de manière cohérente. Les dessins de Reno sont toujours aussi impressionnants, précis et majestueux. Les paysages sont d'une finesse remarquable, et les personnages sont mobiles et expressifs. Les thèmes du respect de l'environnement et du respect de toutes les formes de vie sont renforcés par cette conclusion ouverte, qui laisse la place à encore plus de possibilités pour un nouveau cycle. Hautière a su mettre en place un message précieux, qui ne perd jamais de vue sa prophétie écologique ni son fondement humaniste.