
Ceux qui restent
Alter T2
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Description de Ceux qui restent
Malgré les jérémiades et l’humour grivois de Muñoz, la mission Orus se déroule sans encombre Sur Calypso et les travaux sont en progression également. Pavel s’est toutefois vu obligé de partir avec ses hommes à cause de radiations émanant de Jupiter détraquant tous les appareils. Cependant, sur le chemin, leur vaisseau n’est pas épargné par les radiations et subit de grosses secousses. Soudain un gros nuage bleu inconnu se forme suscitant la curiosité de tous. La coupure de la communication avec Pavel et son équipage provoque l’inquiétude à bord du vaisseau-mère un moment. Mais, le rétablissement de la communication apprend finalement à ces derniers que la navette est entrée en collision avec l’Achlys et a subi d’importants dégâts au niveau du moteur et du générateur de bouclier. Voulant aller à la rescousse de Pavel et ses hommes, le vaisseau-mère subit à son tour les violentes secousses. En se rapprochant davantage, au risque de mettre en péril la vie de tout l’équipage, ils découvrent avec stupeur que la navette n’est plus là.Critique de Ceux qui restent
Le plan de la présidente de créer une brèche s’ouvrant sur la Terre de la dimension parallèle menace la Terre. Insatisfaisant, c’est ce qui peut être dit de cette réédition de la série « Parallèle ». La nouvelle série, ayant précédemment été avec la célèbre maison d’édition Sandawe, connaît un renouvellement en deux volumes sous un nouvel intitulé : Alter ». Philippe Pelaez sort ce 2è tome qui se relie au 3è de la série première ainsi que le 4è qui n’a jamais été publié. L’intrigue SF de Philippe Pelaez nous emmène droit dans l’imaginaire. Par exemple l’existence d’une dimension parallèle dans lequel il y a des zombies revenants, ou encore un protagoniste qui y trouve son double et en devient l’ennemi, et il y a aussi la transformation de son épouse en zombie revenant, sans oublier la brèche permettant de se rendre d’un monde à l’autre, et pour finir un fils qui possède des pouvoirs paranormaux. En gros tout cela semble exagéré causant le désintérêt des lecteurs. Néanmoins en variant les balancements et les évènements, Pelaez réussit très bien à compter son récit. Toutefois, l’intrigue des récits de science-fiction est loin d’être justifiée malgré toutes les explications, tellement le principe de base paraît peu logique. Les lecteurs de ce fait ont de plus en plus de mal à trouver de l’intérêt en poursuivant leur lecture et prévoient à l’avance la répétition de vieux clichés. Pour l’illustration, Laval est parti d’un décor cinématographique avec des dessins travaillés avec précision et dont Florent Daniel a orné le tout avec de chaudes couleurs. Bref, il y a beaucoup à améliorer pour que cette série « Alter » se forge une place dans le monde de la BD SF.6Note générale
10Scénario / ambiance
10Illustration / couleur
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