Data Games nécessite l'utilisation de javascript pour mieux vous présenter ces univers bande dessinée, jeux vidéo, manga, comics, films et jeux de société.

Prochain niveau: 2 EXP

couverture bande-dessinee 1900-1921

1900-1921

A mains nues T1

Date de parution : 4 novembre 2020

Éditeur : Les arènes
Coloriste : Sandra Desmazières
Collection :
Série : A mains nues
Catégorie : Guerre
Public : 18
Isbn 9791037502643

Votre bibliothèque

Votre avis sur l'album

Auteur de la critique

Description de 1900-1921

Vers la fin du XIXème siècle, la mère de Suzanne Gros prend la décision de quitter la ville de Laon afin d’emmener sa fille à Paris. Tout au long de cette journée de tourisme, elles sont témoins d’un grave accident de circulation qui se passe entre un cheval et une voiture qui a perdu ses freins. Chose surprenante : l’attention de Suzanne a plutôt été captivée plus par le spectacle qui s’offrait à ses yeux que par le sang versé. Quelques années plus tard, elle se marie à un médecin du nom de Henry Pertat. Le couple s’installe dans l’avenue de Villiers à Paris pour le plus grand bonheur de Suzanne qui s’y plait énormément et qui préfère la vie culturelle à la vie de foyer. Progressivement, elle se donne à l’art, plus précisément à la peinture et n’aime pas du tout l’académisme en la matière. Ayant pratiquement horreur des discours de pédagogue, elle décide quand même de passer son baccalauréat. Avec l’appui de son mari, qui lui accorde un soutien indéfectible, elle finit par choisir de poursuivre ses études en médecine. Au cours du parcours estudiantin, elle se lie d’amitié avec d’autres étudiants avec lesquels elle fait de belles expériences. Parmi ces nombreux amis, il y a un du nom d’André qui veut bien tenter sa chance.

Critique de 1900-1921

En plein début du XXème siècle, Suzanne se trouve une passion : la médecine et plus particulièrement la reconstruction faciale. La vie d’une féministe et pionnière de la chirurgie esthétique, c’est ce que nous montre l’auteur à travers cette œuvre e œuvre féministe. Dans un premier temps, il s’attèle à présenter le parcours professionnel hors normes d’un médecin de sexe féminin, chose rare à cette époque. Ensuite, il peint l’authenticité d’une féministe engagée pour le droit de vote des femmes et leur indépendance professionnelle. Une féministe qui se trouve une passion, la chirurgie esthétique, une spécialité qui peinait encore à voir le jour. En plus de s’appliquer à rendre les visages plus beaux, la féministe s’active à retarder ou plutôt cacher le vieillissement chez certaines personnes. Ainsi, on comprend tout son amour pour l’art ; faire de la sculpture sur un visage vivant, c’est bien de l’art. Dans cette première partie, qui couvre la période 1900-1921, la première partie de Vie de Suzanne Noël (1878-1954) est dévoilée. Même si le style libre et percutant de Leïla Slimani (Goncourt 2016, excusez du peu !) s’y retrouve, la romancière manque de faire usage de certains procédés du 9ème art, plus précisément l’incursion légèrement insolite de précisions descriptives dans les gouttières horizontales. Souvent, le dessin est largement suffisant dans les bandes dessinées, une façon de codifier toute l’histoire. Ainsi, le lecteur n’est gêné à aucun moment et d’ailleurs, le savoir-faire graphique de Clément Oubrerie compense. Les dessins ont une vocation réaliste mais cela n’empêche pas Oubrerie de se servir d’un trait de dessin volontairement épais et charbonneux, qui donne une apparence de « dédoublé ». Visiblement, cette technique cache au mieux les imperfections et donne plus de vie aux plans souvent figés. Avec les costumes, les décors, les coiffures, les postures ou les objets usuels, il faut dire que le dessinateur a si bien su rester dans le contexte de l’époque.
13Note générale
14Scénario / ambiance
15Illustration / couleur
Vous devez vous connecter afin de proposer une critique.
devenir rédacteur

Comparateur bande dessinée

Trouvez le meilleur prix

Extraits

Photos 30

bande-dessinee