7 yakuzas

Description de 7 yakuzas

7 Yakuzas est une bande dessinée de Jean-David Morvan et Takahashi Hikaru qui raconte l'histoire de Kotobuki Ichiro, un ancien Oyabun, chef de clan yakuza, qui se remémore sa vie lors de la Sanja Matsuri de 2007. Sa vie a pris un tout autre tournant après la mort de sa mère lors du grand tremblement de terre de 1923. Il est devenu un voleur puis a intégré un clan yakuza pour devenir un chef puissant et prospère grâce au proxénétisme. Au cours de cette période, il a rencontré deux personnes importantes qui ont influencé sa vie : Oguro Yoji et Hotei Gozo. Mais lors de la fête, il est victime d'un attentat, sauvé par ses hommes et son ancien ami, Hotei. La bande dessinée est une réussite grâce à une construction narrative non linéaire avec des flashbacks, une voix off travaillée et des dialogues ciselés. Les personnages forts et le dessin de Takahashi Hikaru contribuent également à l'esthétisme recherché, avec un trait vif, un rythme et des mouvements maîtrisés, un cadrage réussi et des scènes d'actions impressionnantes. Le seul bémol pourrait être l'utilisation d'un vocabulaire spécifique renvoyant à un lexique en fin d'ouvrage, mais globalement, 7 Yakuzas ravira les fans de bande dessinée d'action et les passionnés de l'univers japonais.

Critique de 7 yakuzas

La bande dessinée 7 Yakuzas est une réussite indéniable. Jean-David Morvan utilise de façon experte une narration non linéaire avec des flashbacks et une voix off changeante pour raconter l'histoire tumultueuse de Kotobuki Ichiro, qui a connu une vie tout à fait singulière. Les dialogues sont bien écrits, avec une grande richesse et une variété de tonalités et de registres. Les personnages sont attachants et ont chacun leur personnalité propre, que ce soit Kotobuki Ichiro ou ses deux amis Oguro Yoji et Hotei Gozo. Le dessin de Takahashi Hikaru est également remarquable, avec un trait vif et dynamique qui met en relief les scènes d'action impressionnantes, mais également capable de tendresse et de poésie dans les scènes plus intimes. Le cadrage est très réussi et contribue à l'efficacité de certaines scènes, notamment les combats ou les courses-poursuites. On pourrait regretter l'utilisation d'un vocabulaire spécifique renvoyant à un lexique en fin d'ouvrage pour les termes liés à la mafia japonaise, mais cela pourra également ravir les plus passionnés des lecteurs. En somme, une bande dessinée à ne rater sous aucun prétexte pour tous les amateurs de l'univers yakuza ou de la bande dessinée d'action en général.