One two three four Ramones

Description de One two three four Ramones

One two three four Ramones relate l'histoire de Dee Dee, fondateur des Ramones, depuis son adolescence en Europe, jusqu'à l'ascension fulgurante du groupe punk dans les années 70. La bande dessinée offre une expérience de lecture immersive, portée par l'univers visuel très réaliste d'Éric Cartier. Le scénario de Bruno Cadène et Xavier Bétaucourt offre une immersion passionnante dans cette époque riche en découvertes musicales et en transgressions.

Critique de One two three four Ramones

Côté scénario, One two three four Ramones est une œuvre intéressante pour les amateurs de punk et les passionnés d'histoire de la musique. En effet, le récit retrace de manière chronologique la vie de Dee Dee et l'histoire de son groupe, offrant ainsi une vision immersive de l'ascension fulgurante des Ramones. Les auteurs ont su retranscrire l'époque trouble des années 70, période qui voit l'émergence de nombreux mouvements musicaux et culturels, avec pertinence. On suit avec plaisir les aventures de Dee Dee, jeune Européen qui débarque aux États-Unis avec la ferme intention de devenir une rock star, et qui finit par fonder l'un des groupes les plus légendaires de l'histoire du rock. La bande dessinée offre une immersion passionnante dans l'histoire du punk, nous faisant vivre les premiers concerts des Ramones, les studios d'enregistrement, les moments de gloire, mais aussi les moments difficiles, les luttes intestines, les addictions, les échecs et les réussites. Toutefois, malgré cette richesse historique, le scénario manque de profondeur, ne se contentant que de relater les événements sans véritablement creuser les personnages. Les Ramones sont présentés comme des rock stars cool et rebelles, sans que l'on ne découvre réellement leur personnalité. Dee Dee, personnage principal de l'histoire, est esquissé de manière linéaire, sans que l'on ne ressente véritablement d'empathie ou d'attachement pour lui. De même, les autres membres du groupe sont peu développés, et on ne comprend pas véritablement ce qui les anime, ce qui les pousse à jouer de la musique. L'univers visuel, très réaliste, contribue cependant à l'immersion et au plaisir de lecture. Les dessins d'Éric Cartier sont très réussis, nous plongeant dans l'ambiance sombre et underground des clubs de rock et des studios d'enregistrement. Il parvient ainsi à retranscrire l'atmosphère chargée des années 70 avec une grande réussite. Malgré ses défauts, One two three four Ramones reste une œuvre intéressante pour les amateurs de punk et les passionnés d'histoire de la musique. Les auteurs ont su créer un récit immersif et divertissant, qui nous plonge dans l'univers du rock et dans les années de son apogée. Une lecture sympathique, qui pêche un peu par son manque d'approfondissement des personnages, mais qui reste un témoignage intéressant de l'histoire du punk.