Fraternity T1

Description de Fraternity T1

Au milieu du XIXe siècle, un groupe d'hommes et de femmes fonde la colonie "New Fraternity" dans l'Indiana, une société reposant sur un partage équitable des biens. Lors d'une partie de chasse, ils trouvent un enfant sauvage et décident de l'éduquer. Cinq ans plus tard, Émile, l'enfant sauvage, ne parle toujours pas et se rend souvent en forêt pour y rencontrer une mystérieuse créature qui l'a précédemment sauvé. Mais lorsque des soldats s'installent dans la communauté, les habitants acceptent de leur offrir l'hospitalité malgré leurs intentions douteuses. Cette série scénarisée par Juan Diaz Canales et mise en dessins par José-Luis Munuera est captivante, mêlant des thèmes politiques, d'épouvante et de mystères, tout en laissant de nombreuses zones d'ombres propices à la poursuite de la lecture.

Critique de Fraternity T1

Le diptyque de "Fraternity" est une vraie réussite, captivant le lecteur dès le début avec une histoire originale et des personnages attachants. Juan Diaz Canales a su créer une intrigue qui mélange astucieusement les tensions politiques et sociales, la présence d'une créature mystérieuse dans la forêt et l'arrivée inquiétante des soldats. Les scènes de chasse et d'exploration de la forêt sont très bien décrites, avec une grande précision et une ambiance de tension permanente. Le personnage d'Émile est touchant, alors qu'il essaie de se faire une place dans cette société qui ne comprend pas son mutisme, et qui entretient une relation très étrange avec la créature de la forêt. José-Luis Munuera réalise des dessins puissants et détaillés, avec des plans et des angles de vues ingénieux. La mise en couleurs, de Sedyas, ajoute une ambiance visuelle sordide et mystique qui renforce l'intrigue. Les décors sont parfaitement rendus, avec une véritable immersion dans cette communauté utopique et sauvage à la fois. En somme, une réussite parfaite pour cette série qui mêle habilement les genres de l'horreur, de la science-fiction et du drame psychologique.