Au royaume des aveugles

Description de Au royaume des aveugles

Afin de réparer sa bévue, Alyana parvient tant bien que mal à toute seule terrasser les géants qu'elle avait réveillés par inadvertance. Les dégâts occasionnés par l'affrontement ont déclenché un terrible raz-de-marée, qui balaya sur son passage personnes et habitations de centaines de villages. Plusieurs milliers d'occupants des terres d'Arran perdirent la vie. Alyana a aussi payé le prix fort pour de son acte de bravoure, son état commença à se détériorer de jour en jour. Son cœur a cessé de battre, elle a constamment des vertiges et de surcroît, ses pouvoirs s'évanouissent un peu plus chaque jour. Alyana ne souhaite pas importuner son entourage avec son problème de santé. Tout ce qui compte pour elle, c'est d'être auprès de ses proches. Le peuple des elfes blancs a toujours vécu à l'écart des autres. Et les derniers événements leur ont davantage donné raison de demeurer de sages solitaires. De fait, ils évitent de se mêler des affaires des terres d’Arran. Par ailleurs, le conseil des anciens, avec à sa tête un Ascentill aux tendances vengeresses, estime qu'Alyana était un fléau dont il faut se débarrasser. Il décide alors de confier son exécution à des elfes noirs. Alors, La poisse, ami orkelin d’Alyana, suggère à la jeune elfe de s'évader de la cité blanche pour intégrer un autre peuple d'elfes. Une possibilité qu'elle envisage sérieusement...

Critique de Au royaume des aveugles

Alors que ses forces sont complètement amenuisées, la vie d'Alyana est menacée par les propres membres de son espèce. Moins intéressant que les précédents, cet album n'est que la suite du tome 23. Il révèle les conséquences des faits d’armes d'Alyana. Elle est la plus puissante des elfes des terres d'Arran et descendantes du légendaire Fall. Alyana est au cœur de nombreux désastres survenus sur les terres d'Arran, car ne pouvait agir autrement. En effet, tous les actes posés par la jeune elfe partaient d'une noble intention, celle de sauver son peuple en mettant terme aux exactions des géants. Néanmoins, son peuple ne lui est point reconnaissant et la condamne pour les dégâts dus à l’affrontement contre les géants. Aux yeux des autres elfes blancs, Alyana est une calamité dont il faut se débarrasser à tout prix. Néanmoins, elle peut au moins compter sur l'aide de son allié La poisse, un être mi-orc mi-gobelin. Malgré les efforts d'olivier Peru pour rendre l'intrigue intéressante, elle est malheureusement moins prenante que les précédentes mettant en scène le peuple des elfes blancs. La fin du volume est de niveau moyen, le tout laissant le lecteur sur sa faim. Les dessins par contre sont quant à eux impeccables. Pareil en ce qui concerne la mise en page de Stéphane Bileau sur un story-board de Kyko Duarte. Les décors, les scènes d’action, les découpages cinématographiques et autres sont également un franc succès. Sans oublier la mise en page en couleur, laissée aux soins d’Élodie Jacquemoire. En somme, outre le scénario qui laisse quelque peu à désirer, ce volume a quand même tout pour plaire au lecteur.