Cases blanches

Description de Cases blanches

Vincent Marbier, un dessinateur de bande dessinée, rencontre un immense succès dès la publication du premier tome de sa nouvelle série. Toutefois, les demandes pressantes pour la sortie du deuxième tome exercent une pression écrasante sur lui, le laissant incapable de se remettre au travail. Cette situation soulève des questionnements quant à la façon dont le succès public peut dénaturer une personne, ainsi que des questions sur le sentiment de culpabilité de l'auteur à l'égard de ses collègues qui peinent à percer dans le milieu. Cases blanches est une histoire sociologique et intimiste ancrée dans la réalité des affaires de la bande dessinée, à la fois crédible et convaincante.

Critique de Cases blanches

Sylvain Runberg nous offre ici une histoire crédible et instructive sur les réalités de l'industrie de la bande dessinée, ainsi que sur les difficultés que rencontrent les artistes pour subsister. Olivier Martin, pour sa part, réalise des illustrations impeccables qui s'intègrent parfaitement au récit. L'ensemble de la lecture est enrichi par la fausse interview des auteurs proposée en fin de livre. Toutefois, la BD souffre d'un rythme inégal et d'une certaine langueur qui freine parfois la progression de l'histoire. Malgré cela, Cases blanches reste une lecture passionnante pour les amateurs de bandes dessinées qui cherchent à en savoir plus sur les coulisses de l'industrie, ainsi que sur les défis personnels auxquels sont confrontés les artistes confrontés à un succès fulgurant.