Brouillard sur le pont de Bihac

Description de Brouillard sur le pont de Bihac

Dans Brouillard sur le pont de Bihac, la guerre est en cours et un sniper est posté au dixième étage d'un immeuble, attendant sa prochaine victime. En parallèle, deux anciens employés de banque tentent de voler un camion blindé rempli d'argent, tandis que des militaires attendent leurs ordres et une mère pleure la mort de son fils abattu. Les différents groupes se rassemblent dans un final surprenant, créant une image puissante de la guerre et de l'entropie désillusionnée qui en découle.

Critique de Brouillard sur le pont de Bihac

La stylisation prononcée en noir et blanc et le manque de détails peuvent rendre difficile l'identification des personnages dans Brouillard sur le pont de Bihac. Cela étant dit, l'histoire parvient à mettre en évidence les aspects les plus abjects de l'humanité de manière efficace. Le brouillard, qui sert de métaphore à la situation, crée une atmosphère suffocante tout en intégrant la guerre dans le paysage urbain. Bien qu'elle se lise rapidement, la seconde nouvelle d'Oppel, 58 minutes pour mourir, expose de manière brutale la mécanique ignoble d'un attentat à la bombe. L'ensemble crée une bande dessinée sombre, mais pas insurmontable pour les lecteurs qui recherchent quelque chose de difficile à avaler.