Nobody

Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu.

Dans le film Nobody , par Nemo Nobody .

On ne peut pas revenir en arrière ; c’est pas facile de choisir, il faut faire le bon choix. Tant qu’on ne choisit pas tout le reste est possible.

Dans le film Nobody.

Aux échecs on appelle ça le zugzwang. Quand le seul coup valable pour s’en sortir, serait de ne pas jouer...

Dans le film Nobody.

Il y a un certain point dans la vie où tout paraît plus étroit. Des choix ont été fait, il ne reste plus qu’à continuer. Le temps a passé et j’ai fini par me connaître par cœur, je peux prévoir chacune de mes réactions, ma vie est coulée dans le béton avec airbag et ceinture de sécurité. J’ai fait tout ce qu’il fallait pour en arriver là et maintenant, je me fais chier à mourir ! Et ce qui est encore plus dur c’est de ne pas être sur d’être en vie.

Dans le film Nobody.

Tout aurait pu être, toute autre chose et aurait eu tout autant de sens.

Dans le film Nobody.

Tant que tu ne choisis pas tout reste possible.

Dans le film Nobody , par Nemo Nobody .

Qu’y avait-il avant le big-bang ? Et bien, il n’y avait pas d’avant. Parce qu’avant le big-bang, le temps n’existait pas. Le temps résulte même de l’expansion de l’univers. Mais que se passera t-il quand l’expansion de l’univers aura achevé sa course et inversera son mouvement ? Quelle sera la nature du temps après ? Si la théorie des cordes est exacte, l’univers posséderait neuf dimensions spatiales et une dimension temporelle, on peut imaginer au départ que toutes les dimensions étaient entortillées et qu’au cours du big-bang les trois dimensions spatiales que nous connaissons : la largeur, la longueur, et la profondeur, et la dimension temporelle que nous appelons le temps se sont déployées. Les six autres demeurant minuscules enroulées sur elles-mêmes. Et si on admet le fait que nous vivons dans un monde aux dimensions enroulées alors comment faire la part entre l’illusion et la réalité ? Le temps pour nous, tel que nous le connaissons est une dimension que l’on peut parcourir que dans une seule direction mais qu’arriverait-il si l’une des autres dimensions n’est pas spatiale mais temporelle. Si on mélange la purée et la sauce, après on ne peut plus les séparés, c’est pour toujours. La fumée sort de la cigarette de papa, mais elle ne retourne jamais dedans. On ne peut pas revenir en arrière. C’est pour ça que c’est dur de choisir. Il faut faire le bon choix. Tant qu’on ne choisit pas, tout reste possible.

Dans le film Nobody.

Pouvoir renoncer à toutes les vies possibles, pour n’en vivre qu’une...

Dans le film Nobody.

Tu es le premier et le dernier amour de toute ma vie.

Dans le film Nobody.

Tout finit par s’arranger... même mal.

Dans le film Nobody.

... le reste du temps il ne se passe rien, comme dans les films français.

Dans le film Nobody , par Nemo Nobody .

J’ai toujours aimé le poisson ; je pensais pas qu’un jour, lui aussi m’aimerait.

Dans le film Nobody.

- Je voudrais que tout s’arrête maintenant et que ça reste comme ça pour toujours.
- On dit que si on arrive a ralentir sa respiration, le temps se met à ralentir. C’est les hindous qui disent ça.

Dans le film Nobody , par Nemo Nobody et Anna .

Je n’ose pas bouger, je ne vis rien, quoi que je fasse c’est le désastre. J’aimerai être capable de mettre l’ours en fuite pour que tu n’aies plus jamais peur.

Dans le film Nobody.

Que se passe-t-il quand on tombe amoureux ? Suite a certains stimuli, l’hypothalamus déclenche une puissante libération d’endorphine. Mais pourquoi justement cette femme là ? Et cet homme là ? Y a-t-il un dégagement de phéromone inodore correspondant a une caractéristique génétique complémentaire ? Ou bien des caractères physiques qu’on reconnaît ? Les yeux de la mère. Une odeur qui renvoie à un souvenir, un moment de bonheur. L’amour fait-il partie d’un plan ? D’une guerre entre deux mode de reproduction ? Les bactéries et les virus sont des organismes asexués. À chaque division cellulaire, à chaque multiplication ils mutent, ils se perfectionnent, bien plus vite que nous. À cela nous répondons part une arme redoutable : le sexe. Deux individus, par le mélange de leur gênes vont brouiller les cartes et fabriquer un individus d’autant plus apte a résister aux virus qu’il est dissemblable. Alors somme nous sans le savoir les acteurs d’une guerre qui nous dépasse entre deux modes de reproduction ?

Dans le film Nobody.

Comment pouvez vous être aussi sûr d’être vivant à l’heure qu’il est ? Vous n’existez pas, ni moi, nous ne vivons tous les deux que dans l’imagination d’un enfant, un garçon de neuf ans. Nous sommes imaginés par ce garçon de neuf ans confronté à un choix impossible pour lui.

Dans le film Nobody.

À mon âge les bougies coûtent plus chères que le gâteau. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. Il faudrait marquer en grand sur tous les tableaux des écoles du monde : la vie est une cours de récréation sinon elle n’est rien...

Dans le film Nobody , par Nemo Nobody .

Je suis persuadé d’une chose, c’est qu’il faut toujours dire « Je t’aime » aux personnes qu’on aime.

Dans le film Nobody.

Le plus pénible sur Mars sera probablement qu’il ne s’y passe rien. Le temps semble arrêté et vide.

Dans le film Nobody.

La vie est une cour de récréation. Sinon elle n’est rien.

Dans le film Nobody , par Nemo Nobody .

Chaque vie, est la bonne.
Le chemin qu’on empreinte est toujours le bon chemin.
Tout aurait pu être n’importe quoi d’autre,
Et cela aurait eu tout autant de sens.

Dans le film Nobody , par Nemo Nobody .

Je peux me souvenir d’il y a très longtemps... Bien avant ma naissance. J’attendais avec ceux qui n’étaient pas encore nés. Quand on est pas encore né on sait tout, tout ce qu’il va arriver. Quand c’est votre tour, les anges de l’oubli mettent un doigt sur votre bouche. Ça laisse une marque au dessus de la lèvre. Ça veux dire que vous avez tout oublié. Moi, les anges ont passé mon tour.

Dans le film Nobody.

Le chemin qu’on emprunte est toujours le bon chemin.

Dans le film Nobody , par Nemo Nobody .

Il suffit d’un flocon de neige de plus pour faire plier la feuille de bambou.

Dans le film Nobody , par Nemo Nobody .

- Il y a une vie après la mort ?!
- Ah ah... après la mort ? Comment pouvez-vous être si sûr d’être vivant à l’heure qu’il est ?

Dans le film Nobody , par Nemo Nobody et Inconnu .

Comme la plupart des êtres vivant, le pigeon associe rapidement le bouton sur lequel il appuie et la récompense. Mais lorsque c’est une minuterie qui fait tomber automatiquement un graine toute les vingt secondes, le pigeon s’interroge. Qu’est ce que j’ai fait pour mériter ça ? Si au moment où la graine est tombée il battait des ailes, il va continuer à battre des ailes. On appelle ça la superstition du pigeon.

Dans le film Nobody.

J’ai perdu la trace d’Anna et puis je l’ai attendue tous les jours...

Dans le film Nobody.

- Je veux toi.
- Je veux toi aussi.
- Pour toujours ?
- Pour toujours... quoiqu’il puisse se passer, je ne pourrais jamais vivre sans toi...
- Jamais sans toi.

Dans le film Nobody , par Anna et Nemo Nobody .

- Comment ça va depuis la dernière fois ?
- Pourquoi ? Je vous ai déjà vu ?
- Bien sûr, nous nous voyons chaque semaine, je suis le Docteur Feldheim. Et vous ?
- Nobody. Nemo Nobody.
- C’est un nom original. Vous croyez pas ?
- On m’appelle aussi. Mister Craft. C. R. A. F. T, Can’t Remember A Fucking Things, incapable de s’rappeler quoique ce soit. À cause de ma mémoire plus que défaillante.
- Quelle est la première question que je vous ai posé ?
- Je n’sais pas.
- Est-ce-que vous pouvez me dire votre âge ?
- J’ai 34 ans. Je suis né en 1975, le 9 février.
- Puis-je vous demander de regarder vos mains ? Vous n’êtes pas obligé si vous ne voulez pas. Il y a un miroir devant vous.
- Non. Euh pfff...
- En quelle année est-on ?
- Puisque je vous dis que j’ai 34 ans. On est en 2009. Je suis né au mois de février 75. Le 9 février 75.
- Alors, aujourd’hui, c’est bien votre anniversaire.
- Oooh euh, j’ai 34 ans, 34 ans pas 118 ans. Pourquoi je n’me réveille pas ? Pourquoi je n’me réveille pas ?

Dans le film Nobody , par Dr Feldheim et Nemo Nobody .

Vous n’existez pas. Ni moi. Nous ne vivons tout les deux que dans l’imagination d’un enfant de neuf ans.

Dans le film Nobody.