Wonder Woman 80 ans

Description de Wonder Woman 80 ans

En l’an 1944 en France occupée, la cathédrale de Rouen invoque la protection de Jeanne d’Arc dans une prière sans espoir qui sera exaucée par Wonder Woman. Elle déstabilise une coalition de nazie qui tourmente une section de résistants. Suite à sa bravoure dans le cadre de la libération de la France, elle se mue en avocate du droit animal. L’héroïne tient en respect un braconnier qui a abattu un tigre et l’incite au regret de son acte. Elle accorde une interview privée à Lois Lane après son combat contre Giganta ; une gigantesque mutante. En 1945, elle repart en Pologne et défend des laissés-pour-compte aux mains des nazis. À Thermyscira son ile paradisiaque, la justicière s’illustre prodigieusement à la façon des travaux d’Hercules en livrant des combats contre des créatures mythologiques (monstres, etc.). Wonder Woman, la super héroïne, nous revient alors pour aider ses co-justiciers Superman et Batman à mener à bien leurs missions contre le crime avant de se rendre au Japon pour secourir son ami dévoré par une sibylline force destructrice. Elle revient à Boston pour sauver d’une mauvaise passe Fleur Stellaire, une des jeunes apprenties super-héroïne. Et comme si tous ces exploits ne suffisaient pas, notre Amazone défie le Dieu de la guerre Arès qui veut éprouver sa foi et sa valeur. À suivre…

Critique de Wonder Woman 80 ans

Dans un monde en proie aux barbaries et injustices, Wonder Woman lutte autant que faire se peut pour préserver l’humanité. Même si la saga « Wonder Woman » est à n’en point douter une merveille pétillante avec son diadème sur la tête, ses poignets scintillants et son lasso doré à la taille pour aller à la conquête des malfaiteurs, cette édition spéciale anniversaire manque néanmoins d’éclat. Qui est véritablement la fameuse Wonder Woman ? Cette nouvelle édition fait la lumière sur les divers aspects de la personnalité de l’une des plus grandes célébrités de la culture populaire. Elle est, à l’instar de sa symbolique culotte étoilée, une star entérinée. Elle porte à elle seule plusieurs casquettes : justicière solitaire, héroïne de guerre, princesse amazone, déesse grecque, etc. En dépit de sa puissance, on découvre également une héroïne en proie aux atermoiements, aux interrogations son rôle et sur sa place véritable dans la société humaine. Nombre d’histoires contées par une pléiade d’artistes s’implantent dans un univers à la fois riche et varié. Ces univers variés associé à des contextes diversifiés permettent de démystifier la légende en la confrontant à des situations de vie courante, la rendant par la même occasion plus proche du monde dont elle assure la protection. Toutefois, on peut être stupéfié par le manque d’enchainement et de chronologie qui peut exister dans le patchwork d’aventures. Le plus marquant, c’est notamment le choix porté sur certains récits de peu d’intérêts et les grossières caricatures qui contrastent de façon cruelle avec les autres pépites. D’un auteur à l’autre, la différence de qualité entre les graphiques et certains scénarios constitue un frein à la transformation de cet ouvrage en une œuvre anthologique. L’exaltation laisse alors la place à la déception. L’idéal aurait été que des aventures captivantes découlent de ce panel de portraits, hélas la plupart des artistes sont subjugués par l’intrépide guerrière et sa beauté. Face aux multiples et magnifiques illustrations de couvertures réparties par pages, on jubile tout en restant indigner que le volume en lui-même n’en possède pas une à sa hauteur. En fin de compte, malgré un gout d’inachevé, c’est toujours un réel plaisir de redécouvrir la fabuleuse Wonder Woman de l’univers DC qui n’a pas pris la moindre ride en soixante-quinze années et qui revient à l’honneur plus hallucinante et plus belle que jamais !