Tas de ruines

Description de Tas de ruines

Dans ce nouveau volume de la série comico-gore The Goon, le prêtre zombi retient enchaîné l'un de ses ennemis, le busard, qui est un être maudit et oblige à manger des zombies. Profitant de l'inattention de son ennemi, le prisonnier fait tomber un bocal contenant un petit être lumineux, un enfant de la brume et de la lune. Le busard demande alors au petit être de porter un message au Goon. Le petit être se transforme en vautour et part retrouver le bras droit de Labrazio. Posé sur un lampadaire, il lui transmet le message du busard. Le style graphique de la BD est en progrès, surtout en ce qui concerne les couleurs, beaucoup moins criardes qu'au début. La lecture reste agréable mais la série peine à renouveler l'intérêt porté à son univers glauque et marrant. Hormis la collaboration de Mignola, on note une absence d'innovation et un scénario peu élaboré, malgré les Eisner Awards remportés par Eric Powell et son Goon.

Critique de Tas de ruines

The Goon, une série de BD comico-gore, est une sorte de rejeton du Hellboy de Mike Mignola, avec ses personnages aux contours grotesques et son humour noir. Dans ce nouveau volet, on note la collaboration de Mignola lui-même, qui croise son enquêteur diabolique avec l'équarisseur de Lonely Street. Si le style graphique est en progrès, The Goon peine à se renouveler et à surprendre le lecteur. L'histoire manque de substance et le comique gore a un goût de déjà-vu. Néanmoins, la lecture reste agréable, en partie grâce aux couleurs plus nuancées et moins criardes qu'au début. On attend une suite plus surprenante et ambitieuse de la part d'Eric Powell et de son Goon, qui ont pourtant mérité les Eisner Awards, récompenses américaines des comics.