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Prochain niveau: 2 EXP

couverture comics Spawn Renaissance T7

Spawn Renaissance T7

Date de parution : 19 août 2020

Éditeur : Delcourt
Coloriste : Dave Yardin
Collection : Contrebande
Série : Spawn Renaissance
Catégorie : Horreur - aventure
Public : 18
Isbn 9782413037316

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Description de Spawn Renaissance T7

Grâce à l'ensemble des preuves dont il dispose, Spawn a aujourd'hui la certitude que les forces du Mal gouvernent les plus hautes sphères du pouvoir politique. Mais pour lui, le plus important c'est de venger Wanda, sa bien-aimée. Au lieu de l'affrontement direct, il opte pour une tout autre stratégie : kidnapper ouvertement une personnalité pour se faire emprisonner. Une stratégie bien pratique, car elle rejoint celle du Cheval de Troie et permettra de déstabiliser le camp adverse vu que toute l'affaire est suivie par les médias. C'est donc dans cette optique qu'il un carnage sans nom dans le bunker où il était enfermé et torturé avant de s'y évader. Après cela il va se livrer, faisant ainsi ressortir l'incapacité des forces de l'ordre et des autorités publiques. Le scandale de pris tellement d'ampleur que même le Pentagone et la Maison Blanche sont touchés. On en parle partout et à tout instant, dans toutes les chaînes de télé, c'est la même question qui passe en boucle " Qui est ce monstre au visage putréfié, portant une cape, qui tue, s'évade et se rend, comme si tout cela dépendait de son bon vouloir ? ". Pendant qu'il purgeait sa peine en prison, il a très vite su assoir son autorité en démolissant le chef d'une bande qui régnait en maître avant son arrivée dans mes lieux. Ensuite, il se met en tête de remettre en état un hybride moitié homme moitié robot appelé Overt-Kill qu'il avait auparavant détruit. L'hybride en question avait été conçu il y a quelques pour l'éliminer. Les restes du tueur hybride ayant été conservés par les services secrets pourront désormais lui être d'une grande utilité.

Critique de Spawn Renaissance T7

La vengeance est un plat qui se mange froid, pour le Hellspawn ce célèbre dicton n'a jamais été aussi vrai et le confirme au nombre de cadavres qu'il laisse derrière lui tout en façonnant sa petite armée de créatures lui obéissant au doigt et à l'œil. Marqué par scénario assez gore avec des graphismes à en frissonner, ce tome nous tient en haleine tout au long. Ce n'est un secret pour personne que Spawn est une série fantastique à tous les sens mais c'est aussi considéré comme un saop. Rappelez-vous quand même qu'aux États-Unis la série a su se démarquer et a réussi à franchir le cap des 300 numéros, ce n’est pas banal surtout pour un comics échappant aux Big 2. Ce volume fait cas de plusieurs éléments assez riches pour ceux qui craquent pour l'enfant de McFarlane. Une nouvelle donne a en effet été introduite dans le conflit opposant dès les prémices les forces du ciel à celle des enfers : toutes les créatures surnaturelles se sont vues prisonnières depuis que les passages permettant aux anges et aux démons d'aller sur terre sont fermés. Et le spawn s'est fixé pour objectif de toutes les zigouiller jusqu'à la dernière ! Pour ce faire, le chef d'Image Comics a placé autour de son antihéros des ex-ennemis qui sont maintenant sous la coupe de ce personnage flippant. Voilà pourquoi Cy-Gor, Overt-Kill et le Streum se retrouvent aux côtés du Hellspawn pour participer au carnage. En outre, de nouvelles révélations portant sur les origines des Spawn refont surface et sèment le doute sur la nature vampirique du rejeton de l'Enfer. Dans cette série fantastique, la mort rôde sans congé et les rebondissements se succèdent. En ce qui concerne le graphisme, il y a de quoi être fière ! C'est comme si Todd McFarlane voulait revivre sa vie de noirceur, de puissance et d'influences picturales qu'en son temps Ashley Wood avait apportée. On peut donc dire que c'est dans une sorte d'hommage permanent que Jason Shax Alexander et Szymon Kudranski se lâchent. Il n'y a ainsi là rien de hasardeux si l'américain est peintre de formation et que ses œuvres font penser à la noirceur de Goya tout en mélangeant des influences qui dirigées aussi bien vers le Romantisme et l'impressionnisme d'un William Turner. Le polonais quant à lui se revendique du Caravage et on le sent bien dans son jeu constant d'ombre et de lumière pendant qu'il nous fait jouir de quelques passages avec des dessins évoquant carrément De Vinci. En bref, grâce à son originalité et sa qualité, la proposition graphique de cet arc place la série en tête de toute autre œuvre du genre.
13Note générale
13Scénario / ambiance
14Illustration
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