The angel of Archer's Peak

Description de The angel of Archer's Peak

Noah a organisé une soirée pyjama à la maison. Ses amis et lui choisissent de jouer à «action ou vérité», un classique. Noah est désigné, et choisit de répondre à une question. Son gage est simple : il doit raconter l’événement le plus effrayant auquel il ait été confronté. Le jeune homme, d’abord hésitant, décide de leur raconter une terrifiante anecdote. Une sombre nuit, il croit avoir aperçu un monstre se diriger vers sa chambre. Ses doigts s’étendaient sur plusieurs centimètres et ses dents étaient celles d’une bête féroce. Terrifié par ce récit, l’auditoire reste malgré tout incrédule. Ils refusent de croire qu’une telle abomination puisse exister ! Déterminés à lui prouver qu’il a tort, les amis de Noah se dirigent vers le ravin, repère hypothétique du monstre selon ses dires. Cette décision, prise à la hâte, aura des conséquences désastreuses. Nous sommes le matin et les évènements précédents semblent avoir pris une tournure horrifique. Noah est interrogé par la police. Il est le seul à avoir survécu la nuit dernière. Ses amis ? Tous morts, leurs corps et leurs têtes de part et d’autre du ravin. La conclusion est évidente : Noah est le meurtrier. Sinon comment expliquer qu’il soit le seul en mesure de relater les faits ? Peu de temps après, Erica Slaughter débarque en ville. Avec un accoutrement pour le moins insolite, elle s’auto proclame chasseuse de monstres. Pourtant, ces créatures sont supposées n’être que le fruit de simples mythes. Accompagnés de Noah, ils partiront en quête de vérité, déterminés à empêcher d’autres meurtres.

Critique de The angel of Archer's Peak

Archer’s Peak est le théâtre d’infanticides en série. Noah, injustement accusé de l’un des massacres, recevra l’aide d’Erica Slaughter dans sa chasse aux monstres. Une histoire terrifiante qui vous garde en haleine. Le premier volume annonce la naissance d’un duo insolite et friand de combats contre le surnaturel. Ce scénario correspond au style de Tynion TV, véritable maître dans l’écriture d’histoires au contenu ténébreux. Il a laissé sa trace dans plusieurs grandes aventures vécues par l’homme chauve-souris. Cette expérience est palpable dans la réalisation de « Something is killing the children ». L’atmosphère terrifiante est parfaite pour attiser la curiosité du lectorat. Et quoi de mieux pour effrayer que de donner vie aux horribles créatures de nos récits ! Le dessin reste accroché à la même veine avec des images crues et brutales. Les scènes les plus violentes sont simplement évoquées et non illustrées. Il est donc possible pour un lectorat de jeunes adultes sans précédent dans le domaine du thriller horrifique de s’offrir une bonne lecture. Le dessin apparaît négligé au premier abord, mais l’enchaînement de cases ne fait que renforcer l’impression de mouvement ancrée dans les évènements. Un autre atout du style graphique est la transparence des personnages. Peur, doute, colère, l’essence même de leurs émotions est perceptible dans leurs regards. Erica est l’exemple parfait du personnage polyvalent. Son Kara design se marie parfaitement avec ses gestes et son attitude. Le voile de mystère qui recouvre son passé nous amène à toujours nous poser la même question. Qu’a-t-elle pu vivre pour vouloir à ce point éradiquer tous les monstres de l’existence ? Avec sa petite taille, vous pouvez amener ce premier tome partout avec vous et profiter de cette histoire horrifique à tout moment.