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couverture comics La malédiction du royaume englouti

La malédiction du royaume englouti

Soeurs d’Ys

Date de parution : 16 septembre 2020

Éditeur : Rue de Sèvres
Illustrateur : Jo Rioux
Scénariste : Matthew Tobin Anderson
Coloriste : Stéphanie Hans
Collection :
Série : Soeurs d’Ys
Catégorie : strange
Public : 18
Isbn 9782810217403

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Description de La malédiction du royaume englouti

L’épouse du duc de Werned, Dame Malgven propose son royaume à Gradlon du Kerne en échange de l’assassinat de son mari. Une fois celui-ci connu pour sa sorcellerie assassiné, Gradlon se mariera avec Dame Malgven. Celle-ci lui promet une nouvelle capitale plus magnifique que tout ce qui aurait pu être érigé par les hommes grâce à ses pouvoirs magiques. Elle fera reculer la mer avec ses digues et lui offrira un palais avec des dômes et des tours en guise de coiffe : la ville d’Ys. Fatiguée par la magie, dame Malgven décèdera quelques années plus tard en laissant deux orphelines. Elle laissera à sa première fille Rozenn le goût de la nature sauvage, et à sa seconde fille Dahut son goût pour les miracles époustouflants.

Critique de La malédiction du royaume englouti

Gradlon, souverain de la ville d’Ys, cité de débauche, a deux filles dont les caractères s’opposent entièrement : la première aime plus la nature, tandis que la cadette préfère les plaisirs de la ville. Un tout autre récit de l’Atlantide bretonne. La cité d’Ys est sans aucun doute l’un des plus célèbres mythes maritimes et dont une multitude de versions populaires existent. Cette mythique cité dont l’immoralité aurait entrainé son engloutissement par les eaux serait localisée au large de Quimper. Dans cette interprétation en BD, Gradlon qui est aujourd’hui veuf vit loin de tout. Il ne s’intéresse plus qu’au commerce et au pillage des navires approchant sa ville. Ses filles possèdent des tempéraments aux antipodes l’une de l’autre : Rozenn qui n’est en aucun cas attirée par le pouvoir aime s’aventurer dans la nature, et va s’amouracher d’un pauvre pêcheur. Dahut quant à elle ne pense qu’à fêter dans la ville des plaisirs et assommer ses amants qui ont un peu trop les yeux sur son royaume. L’américain M. Tobin Anderson montre ici sa version de ce mythe et essaye d’expliquer quelque peu la disparition de la cité. S’il s’est inspiré de nombreux récits sur cette légende, il propose une interprétation qui lui est propre, mais qui conserve cette dimension mythique, fantastique, le tout dans un récit cohérent. Afin de donner plus de cohérence à son récit, il s’est permis quelques libertés en y ajoutant quelques détails qu’il a imaginés. Que le volume de cet album ne vous impressionne guère, la narration n’en demeure pas moins fluide et digeste. De plus, dans de nombreuses parties, les illustrations se suffisent à elles seules. Jo Rioux a effectué un pari des plus audacieux sur le plan graphique avec cette impression de s’être entièrement inspiré de l’iconographie médiévale. Les paysages sauvages n’en sont que plus animés ; les scènes très violentes arrivent à la fois à nous fasciner autant qu’elles n’angoissent. Bien qu’un trait de naïveté limite enfantin subsiste, les personnages disposent d’une expressivité des plus remarquables.
12Note générale
11Scénario / ambiance
11Illustration
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