La mort venue du ciel

Description de La mort venue du ciel

Dans ce neuvième volet de la série La grande guerre de Charlie, nous retrouvons Charlie Bourne, toujours confronté aux horreurs de la guerre. En janvier 1918, Charlie est au front et doit faire face à une nouvelle menace, venant cette fois-ci de son propre camp. Le capitaine Snell le déteste et le conduira dans une position compromise, malgré le ballon d'observation allemand présent sur place. Charlie conseille la prudence mais Snell n'en fait qu'à sa tête et se met à courir, ce qui provoque une série de tirs d'obus et de projectiles. Le lieutenant Dowd se blesse suite à une explosion et les trois hommes trouvent refuge dans un trou rempli de boue. C'est alors que Charlie, en grattant la saleté sur son fusil, se tire maladroitement dans le pied, déclenchant l'accusation de trahison et la cour martiale.

Critique de La mort venue du ciel

Le scénariste Pat Mills continue de nous plonger sans ménagement dans la guerre, en nous présentant des faits qui nous touchent autant que notre héros. Dans cet opus, la vengeance du capitaine Snell est le point de départ d'une intrigue qui tourne rapidement au drame pour Charlie. Pat Mills ne fait pas dans la demi-mesure, il nous présente les horreurs de la guerre de manière crue et sans fard. Nous assistons à des soldats qui se mutilent eux-mêmes pour échapper à la barbarie, à des suspicions de manque de courage et même des exécutions. La vie de Charlie n'est pas non plus épargnée, il doit faire face à des événements tragiques qui touchent sa famille. Pourtant, une lueur d'espoir survient dans ce marasme de ténèbres, qui nous laisse entrevoir un dénouement positif de la série. La narration est toujours aussi rythmée, alternant moments de tension et pauses émotionnelles. Le dessin précis et méticuleux de Joe Colquhoun permet de mieux ressentir l'atrocité de la guerre et de s'immerger dans l'histoire. La grande guerre de Charlie est une série de grande qualité, qui ne laisse personne indemne. Le neuvième tome, La mort venue du ciel, nous rapproche encore un peu plus du dénouement, qui s'annonce mémorable.