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couverture comics Joker Killer Smile

Joker Killer Smile

Date de parution : 18 septembre 2020

Éditeur : Urban Comics
Collection : Black Label
Série : Joker Killer Smile
Catégorie : heroes - strange
Public : 18
Isbn 9791026818885

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Description de Joker Killer Smile

Peut-être est-ce l’occasion recherchée depuis maintes années. La rare opportunité d’enfin trouver un protocole précis et fiable pour mieux suivre les patients psychotiques. Tout le reste ne serait-il pas beaucoup plus simple, s’il arrivait à décrypter l’homme vu comme le plus dangereux et le plus fou de Gotham ? Ainsi, plein d’optimisme et particulièrement motivé, le Dr Arnell enchaîne les séances avec le Joker. Ce détenu est véritablement effroyable et sa formulation des réponses semble toujours frôler ce que voudrait savoir le docteur. Avec lui, presque impossible de savoir qui questionne ou qui est questionné. Surtout, c’est sa manière insupportable de relater ses crimes et les plus horribles de ses meurtres. Selon lui, tel qu’il le conçoit horriblement, chaque acte qu’il pose est une création, une œuvre d’art même ! L’esprit dérangé explique qu’il veut en tout mettre du beau et pour un sourire sur une face, quoi de plus beau ? Le Dr reste lucide et accule le Joker de questions pertinentes dont celle-ci : a-t-il réellement envie lui le Joker d’être soigné ? Pourtant, l’odieux clown est loin d’être impressionné : le réel questionnement, c’est savoir la raison pour laquelle Arnell veut l’aider à tout prix ?

Critique de Joker Killer Smile

Comprendre et traiter le Joker, c’est le rêve du Dr Arnell. Rêve qui devient vite un véritable cauchemar. Un récit court terrifiant qui piège dans la démence du Joker tout lecteur : faîtes un sourire, vous êtes cuits ! Le Joker… n’importe quel lecteur frémit à ce nom, tiraillé entre le dégoût et la fascination pour cet esprit dérangé. Comme Batman, son éternel adversaire, le Joker fête ses 80 ans. Pour célébrer un tel moment, DC ne fait pas dans la demi-mesure et aux fans offre, comme le phénoménal Batman vs Joker, un duo de choc pour élaborer un inédit mini récit : Jeff Lemire & Andrea Sorrentino ! Par quels moyens ces 2 artistes allaient faire replonger dans cette terreur psychologique qu’offrit Gideon Falls ? Tout simplement en s’immergeant dans la psyché du clown, le plaçant à l’endroit qui lui va le mieux : l’asile d’Arkham. Avec habileté, Jeff Lemire fait une reprise de la série de grands récits concernant le tueur à la grimace : depuis Killing Joke jusqu’au film par Christopher Nolan, en évoquant aussi la sombre violence du Joker de Lee Bermejo et Brian Azarello, ou le dernier film coup de poing où Joaquin Phoenix interprète le Joker. À ce respectueux hommage s’ajoute une histoire classique, voire déjà vue parfois. Cependant, l’intérêt reste de mise avec cette comptine pour enfant qu’intègre Lemire tel un leitmotiv, rappelant la présence inquiétante et sourde du Joker dans Ça. Encore mieux : véritable uppercut pour tout fan de Batman, le final est une folle plongée dans la démence, qui ne laisse pas indemne. Pour le style graphique qu’a Sorrentino, la folie est le thème idoine. Les cases des pages se déconstruisent & se morcellent, y coule le rouge et les visages sont envahis par le crépuscule… un vrai cauchemar reproduisant parfaitement la lente dérive dans le fin fond de la folie. Smiling or not smiling ? That’s is the question!
13Note générale
13Scénario / ambiance
13Illustration
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