Infinity² (kiosque)

Description de Infinity² (kiosque)

Dans ce numéro de la revue Iron Man (V 2, T11 Infinity²), Kieron Gillen explore le lien fraternel entre Tony Stark et son frère caché, Arno, mais le récit manque malheureusement d'intensité et de spectaculaire. Le numéro est globalement en demi-teinte avec des épisodes inégaux, mais certains sortent tout de même du lot. Nova offre un épisode très punchy et divertissant tandis que les Gardiens de la Galaxie sont de retour avec un épisode amusant mais moins inspiré que d'habitude. Les Fantastic Four et Avengers AI sont quant à eux en demi-teinte, sans grande ambition ni originalité, ce qui laisse un goût un peu fade dans la bouche du lecteur. En somme, ce numéro manque de panache et ne marquera pas les esprits.

Critique de Infinity² (kiosque)

Ce numéro de la revue Iron Man (V 2, T11 Infinity²) est plutôt décevant dans l'ensemble. Kieron Gillen ne parvient pas à donner le souffle épique attendu à l'histoire du lien fraternel entre Tony Stark et Arno. Si l'idée est intéressante, la mise en scène est un peu molle et manque cruellement de créativité. L'alchimie entre les deux frères n'est pas vraiment palpable et le tout manque de passion et de profondeur. Matt Fraction, qui s'occupe des Fantastic Four, livre également une prestation peu inspirante. Le scénario est convenu et manque de surprises. Les Gardiens de la Galaxie sont de retour, mais leur épisode, bien que divertissant, est moins transcendant que dans les précédents numéros. Francesco Francavilla n'est pas totalement inspiré cette fois-ci, ce qui se ressent dans les dessins moins percutants. Nova s'en sort mieux avec un épisode très punchy et rythmé. Le lecteur est pris dans l'action et suit avec plaisir les aventures de ce jeune héros plein de fougue. À l'inverse, Avengers AI peine à convaincre avec une histoire peu inspirée et des dessins passables. Le manque d'ambition générale de ce titre se ressent de plus en plus et l'ensemble paraît un peu fade et sans saveur. En somme, ce numéro ne marquera pas les esprits, malgré les quelques éclaircies qui viennent le relever.