L'éveil de l'Oméga

Description de L'éveil de l'Oméga

Peter Stanchek, un jeune homme qui s'est enfui d'un asile psychiatrique avec son ami Joe Irons, est poursuivi par la police. C'est alors qu'une mystérieuse voix lui révèle qu'il est un psiotique et lui propose de rejoindre la fondation Harbinger. Cette organisation est composée de personnes comme Peter qui ont des pouvoirs spéciaux. Peter doit alors faire un choix crucial pour sa vie lorsqu'il est confronté à la perspective de rejoindre un groupe qui souhaite utiliser ses pouvoirs pour vaincre un ennemi puissant. Joshua Dysart, le scénariste de la série, offre une relecture moderne et anti-manichéenne des X-Men. Le héros n'est pas aussi pur qu'on l'imagine et il doit faire face à des choix difficiles tout au long de l'histoire. La relation compliquée entre Peter et Toyo Harada est également mise en avant avec talent, ce qui promet des développements intéressants dans les épisodes futurs. L'histoire est bien équilibrée entre action et émotion, ce qui permet aux lecteurs de s'immerger facilement dans l'univers. Le récit monte progressivement en puissance pour atteindre un cliffhanger réussi qui ne laissera personne indifférent.

Critique de L'éveil de l'Oméga

Panini Comics a pris le risque de mettre une option sur le catalogue de Valiant et le résultat est satisfaisant. Harbinger installe un nouveau monde riche en potentiel et qui plaira certainement aux amateurs de récits de genre. Joshua Dysart réussit à créer un univers prometteur mais il manque toutefois de profondeur dans ses personnages et leurs motivations. Les dessins de Khari Evans, Lewis LaRosa et Matthew Clark restent corrects, mais ils ne se démarquent pas suffisamment des autres comics pour marquer les esprits. La cohérence de la mise en scène et des dialogues permettent toutefois de rendre le tout très lisible. Dans l'ensemble, Harbinger est une lecture convenable pour les fans de comics qui aiment les récits de super-héros mais ne surprendra pas les lecteurs les plus critiques. Un manque de personnalité chez les personnages et un manque de dynamisme chez les dessins ne permettent pas à Harbinger de se hisser au-delà de ses références, même s'il reste une lecture plaisante.