Shiganai / The Man from Paris / Samurai

Description de Shiganai / The Man from Paris / Samurai

Le numéro 12 de la série de bandes dessinées 'Doggybags' nous emmène aux confins du Japon à travers trois histoires remarquables qui ne laissent pas indifférent. La première, 'Shiganai', met en scène une lycéenne harcelée par ses camarades de classe qui se retrouve hantée par un fantôme. Cette histoire, à l'esthétique proche de celle de Junji Ito, est une réussite du point de vue visuel, mais sa fin manque de surprise. La deuxième histoire, 'The Man from Paris', est signée Atsushi Kaneko. Elle raconte l'histoire d'un homme qui voyage jusqu'au Japon dans le but de commettre un assassinat, mais qui finit par tomber dans un piège. Cette histoire est innovante, surprenante et pleine d'imagination. Bien que la narration puisse parfois rappeler celle de 'Wet Moon', elle reste cohérente et efficace. Enfin, la troisième histoire, 'Samurai', retrace les aventures d'un guerrier qui doit retrouver la tête d'un général ennemi afin d'obtenir des honneurs. Cette histoire est très bien développée et même si elle est assez prévisible, elle est parfaitement amenée. Les illustrations de Guillaume Singelin sont d'une grande qualité et font souvent penser aux estampes japonaises. Dans l'ensemble, ce numéro est convaincant, même si l'on peut regretter que les histoires manquent parfois de profondeur.

Critique de Shiganai / The Man from Paris / Samurai

La critique du journaliste critique de Data Games est globalement mitigée. Bien qu'il souligne l'excellence des illustrations de Guillaume Singelin, il trouve que les histoires manquent parfois de percutant. La première histoire est visuellement réussie, mais le rebondissement final tombe un peu à plat. La deuxième histoire, quant à elle, est originale et imaginative, mais la narration peut paraître parfois un peu désordonnée. Enfin, la troisième histoire est bien construite, mais manque de surprises. Malgré ces défauts mineurs, le numéro reste tout de même convaincant et les différentes histoires sauront séduire les amateurs du genre. En résumé, ce numéro de 'Doggybags' est une bonne réussite, mais n'atteint pas l'excellence qu'aurait pu espérer la rédaction de Data Games.