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couverture comics 1958-1959

1958-1959

Akim T1

Date de parution : 16 septembre 2020

Éditeur : Robinson
Illustrateur : Augusto Pedrazza
Scénariste : Roberto Renzi
Collection :
Série : Akim
Catégorie : aventure
Public : 18
Isbn 9782017076551

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Description de 1958-1959

L’Angleterre traverse son époque la plus cruciale. Au même moment, l'on annonça à son consul au Bengale, à Calcutta l'état critique dans lequel se trouve son père. Avec son fils Jim Rank et son épouse, il doit urgemment retourner à Londres. Pendant ce temps, Jim apprenait à peine à tenir sur ses deux jambes. Alors qu'aucun paquebot n'était disponible et ne le serait avant une semaine, la famille a dû embarquer à bord de l'étoile noire, un navire marchand peu confortable. Elle n'avait d'autre choix, puisque ce dernier au moins partait dès le lendemain. L'important pour Lord Rank à cet instant précis était de poser les yeux sur son père mourant. Hélas, le navire n'a malheureusement pu atteindre sa destination. Il a succombé à une violente tempête en haute mer. Lord Rank n'y a pas survécu. Seuls son épouse et son fils ont échoué sur une plage au milieu de nulle part. Après quelques semaines sur cette plage déserte, la mère de Jim put construire une cabane rudimentaire. Cependant, elle n'a pu en profiter bien longtemps avant de se faire dévorer par un fauve. Alors que le petit garçon était également sur le point d'y passer par les crocs d'une panthère, il fut délivré par un singe. Ce dernier m'a recueilli et élevé comme sa propre progéniture seize ans durant. Au fil du temps, il finit par être considéré comme un membre de la famille des primates. Il s'est même vu affublé du nom d'Akim, le singe blanc.

Critique de 1958-1959

Akim est l'une des nombreuses œuvres des années 60 cherchant à imiter Tarzan. Incluses dans les petits formats, ces dernières marquent le début de la plus longue de tous les fumetti. Il plaira aux fans de vintage. Le succès de Tarzan est si fulgurant qu'il est à l'origine d'un genre. Y sont mis en scène des personnages typiquement inspirés du protagoniste. Dans leur masse, l'on est particulièrement marqué par Ka-zar (version Marvel). Cela sans oublier quelques alter ego féminins tels que Sheena, reine de la jungle, une œuvre de Will Eisner et de Jerry Iger. En Europe également, les Tarzanides ont connu leur époque de gloire, avec à leur tête Akim (plus de 750 numéros). Ils étaient le plus souvent en version petits formats. Roberto Renzi a ainsi tiré son inspiration des éléments des aventures imaginées par Edgar Rice Burroughs. En commençant par la mésaventure d’une famille, il débouche sur un enfant blanc élevé par un grand singe. Cet enfant a la capacité de communiquer avec les animaux et parvient même à venir à bout des plus puissants félins. À la longue, il finit par rencontre une charmante jeune femme du nom de Jane (ici Rita), etc. S’inspirant des westerns spaghetti, le scénariste introduit dans l’œuvre quelques éléments totalement loufoques. Ce qui apporte une touche de farfelu dans les aventures ce héros bis. Il a par exemple eu la découverte par Akim de la Vulcanie. C’est un pays où résident les descendants de romains ayant survécu à une éruption volcanique. Ils se sont par la suite cachés du reste du monde. Par ailleurs, autant vous prévenir que l’absurdité est à son comble dans les histoires. Il ne serait donc pas étonnant d’apprendre l’existence d’une jungle improbable, abritant des dinosaures. Aussi, faut-il remarquer que certaines sont surannées. C’est également le cas de certains dessins, tel par exemple celui d’Augusto Pedrezza, qui reprend les numéros 1958 et 1959. Néanmoins, son style laisse encore à désirer. Cela est plus ou moins compréhensible, étant donné que produire 50 pages en un mois ne laisse pas ne laisse pas toujours le temps de peaufiner.Les copies ne sauraient égaler l’original, sauf si elles ressuscitent au fond des lecteurs quelques émouvants souvenirs d’enfance. Sinon, ils préfèreront toujours l‘original, à moins d’être des fans incontournables du rayon patrimoine du 9e art. Une œuvre rare, de 360 pages, remémorant la nostalgie d’épisodes totalement insaisissables.
8Note générale
9Scénario / ambiance
8Illustration
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