Contrabandolero !

Description de Contrabandolero !

Dans ce sixième Tome de 100 Bullets - Edition Softcover, intitulé Contrabandolero, l'histoire se centre sur Branch accompagné d'une jeune femme. Il lui parle de son enquête sur le Trust, une organisation corrompue et violente. Alors qu'ils sont nus, Branch offre de l'argent à la jeune femme. Le lendemain, il se réveille seul et se rend compte que la photo de Dizzy est toujours là, et craint d'être manipulé par Graves. L'intrigue avance lentement mais sûrement, rythmée par les nombreux rebondissements et les révélations subtiles qui maintiennent le suspense à son comble. Le lecteur se retrouve plongé dans cette ambiance brumeuse, humide et violente qui caractérise si bien la série 100 Bullets. Cette fois-ci, l'auteur offre une vision plus introspective sur l'un des personnages principaux, Branch, qui se trouve en proie à des doutes quant à son engagement dans cette enquête sur le Trust, tout en continuant à être manipulé par Graves. Le développement de ce personnage se fait de manière subtile tout au long du tome, pour déboucher sur un final surprenant. Par ailleurs, le chapitre rétrospectif en début de tome permet aux nouveaux lecteurs de se familiariser avec l'univers complexe de la série, tout en offrant un éclairage nouveau aux fans de la première heure. Les dessins, toujours aussi soignés, font la part belle aux ombres et aux contrastes, avec une esthétique toute particulière qui caractérise la série. À noter, la présence de dessins de plusieurs grands artistes tels que Jim Lee et Frank Miller, qui confèrent une dimension supplémentaire à l'ensemble.

Critique de Contrabandolero !

Ce sixième tome de 100 Bullets est un excellent cru qui confirme tout le bien que l'on pouvait penser de la série. Si le rythme est parfois moins effréné que dans les précédents opus, la construction de l'histoire reste impeccable et d'une grande subtilité. Le scénario est mené de mains de maître, avec un mélange habile de suspense, d'action et de psychologie des personnages. Les dialogues sont toujours aussi bien écrits, avec un sens de la répartie et de l'ironie qui confère une certaine légèreté à l'ensemble. Le trait d'Eduardo Risso, associé à la couleur de Patricia Mulvihill, est une fois de plus impeccable et contribue grandement à l'atmosphère générale de la série. Les paysages urbains sont particulièrement réussis, avec une représentation fidèle et réaliste des villes américaines, dans une ambiance sombre et oppressive. Enfin, le final surprenant laisse présager une suite encore plus passionnante et prometteuse. Pour les fans de polar, cette bande dessinée est un must. Et pour les autres, elle mérite largement le détour pour son scénario solide, ses personnages attachants et sa réalisation impeccable.