Si vis pacem

Description de Si vis pacem

Dans le premier tome de Nosferatu, Olivier Péru revisite le mythe du premier vampire avec brio. L'histoire suit deux jeunes garçons qui réveillent Nosferatu, créature maléfique endormie depuis un demi-siècle. Son retour suscite l'inquiétude de ses ennemis comme de ses congénères qui se tournent vers Vladek, l'homme responsable de la première mort de l'immortel. Le scénario, riche et dense, est parsemé de nombreux flashbacks efficaces et puissants entre le monde antique et moderne. Les dessins de Stéphano Martino sont à la hauteur de l'histoire, avec un trait précis et fluide, accentué par un cadrage et un découpage dynamique. Le premier tome de Nosferatu est un petit bijou, agrémenté des ingrédients classiques du genre : le sang, l'amour et le désespoir. Malheureusement, la série est annoncée en diptyque, limitant ainsi la possibilité de développer davantage la mythologie et les personnages.

Critique de Si vis pacem

Le premier tome de Nosferatu se révèle être un excellent divertissement pour les amateurs d'histoires de vampires. Olivier Péru a su revisiter et moderniser le mythe du premier vampire en offrant une intrigue passionnante parsemée de nombreux flashbacks. Les dessins de Stéphano Martino sont également impressionnants, avec un trait précis et fluide qui donne vie aux personnages et aux scènes d'action. Cependant, le rôle ambigu et parfois peu approprié des chasseurs de vampires peut sembler un peu forcé, même s'ils permettent de donner un peu plus de profondeur à l'intrigue. Malgré tout, le premier tome de Nosferatu est une réussite incontestable, avec une belle couverture qui attire immédiatement l'attention et une histoire forte et prenante qui ne laisse pas le lecteur indifférent.