Dorothy, la poinçonneuse

Description de Dorothy, la poinçonneuse

Le troisième volet de la série Les 40 éléphants nous plonge dans le Londres des années 1920 où Scotland Yard est en pleine traque du gang de femmes mafieuses exclusivement féminin. Le réseau criminel est soupçonné d'être impliqué dans des meurtres de nonnes, une affaire qui suscite l'inquiétude de tous les habitants de la ville. Pour se débarrasser de cette menace, une escouade de femmes policières est montée en première ligne. Lors d'une opération visant à mettre la main sur le QG des 40 éléphants, une jeune recrue se fait prendre en otage par Dorothy, une tueuse de nonnes redoutée qui est suspectée d'être l'auteur de ces meurtres horribles. Le personnage principal de cette BD, Dorothy doit affronter à la fois les enquêteurs de Scotland Yard et ses démons du passé.

Critique de Dorothy, la poinçonneuse

Ce troisième tome des 40 éléphants a été écrit par Kid Toussaint, un scénariste de bande dessinée célèbre pour ses intrigues bien ficelées, et dessiné par Virginie Augustin, une illustratrice de talent. Malgré cela, ce volet est considéré plutôt moyen. Les nombreux flashbacks destinés à expliquer la psychologie de Dorothy sont bien évidemment nécessaires, mais ils se perdent un peu dans l'ensemble de l'intrigue, et l'histoire manque de rythme. Ce défaut devient vraiment problématique au moment où les personnages semblent basculer de l'enquête dans une sorte de thriller fantastique. Néanmoins, la dimension historique et féministe de la série est toujours présente et reste une valeur ajoutée indéniable. Le dessin d'Augustin, qui a opté pour un style infographique, est de qualité, avec de magnifiques animations de rue pour plonger le lecteur dans le Londres de l'époque post-victorienne. Cependant, toutes ces belles qualités ne suffisent pas à masquer les défauts de cette BD, qui reste en dessous des attentes des fans de la série.