Un trombinoscope exhaustif de tous les Schtroumpfs qui sont un jour apparus au sein de la célèbre saga imaginée par Peyo, des BD jusqu’aux films d’animations et aux dessins animés.Ce bouquin à tout petit format – mais à très forte pagination ! – n’est pas précisément une « encyclopédie » Schtroumpf, comme le laisse à penser le titre, mais plutôt un trombinoscope, un « who’s who ». En effet, après une courte introduction revenant sur le contexte de création de l’univers de Peyo, en 1953, Christian Marmonnier et Antoine Maurel se sont surtout livrés à une revue des troupes, du plus célèbre des lutins bleus, le Grand Schtroumpf pour ne pas le nommer, jusqu’au plus obscur apparu dans un sous-épisode d’un dessin animé d’un autre temps (le puant, l’archéologue, le sauvage, le ramoneur, le Schtroumpf gris…). Pour chacun, en marge d’un portrait pleine page, un texte présente ledit Schtroumpf dans sa psychologie caricaturale, son talent particulier, la date de sa première apparition et l’univers où il a existé (BD, films, dessin-animés, autres supports…). Cette sacrée somme couvre ainsi 230 pages et se termine par les quelques personnages humains de la saga de Peyo. Les auteurs sont plutôt légitimes pour cet exercice : Christian Marmonnier est journaliste et membre du comité de sélection du FIBD ; et Antoine Maurel, éditeur au Lombard, édite toutes les séries des Schtroumpfs.
Une encyclopédie illustrée des lointains mondes de Léo : les planètes, les personnages, le bestiaire, les technologies, l’humanisme, l’écologie, le making-of… Il fallait bien ça pour continuer à rêver !A notre époque, il n’existe plus de terre inconnue sur Terre. A travers les voyages et explorations de Kim Keller, à travers 5 séries et 24 albums en tout, Léo a fait revivre l’émerveillement de son enfance, lorsque son grand frère lui racontait la découverte du Brésil, son pays, par les portugais en l’an 1500. Il y a un demi millénaire, lorsqu’un européen découvrait un amérindien, cela devait bien ressembler à la découverte d’un extraterrestre ! Mais comme le prouvent les très nombreuses dimensions d’exploration de l’œuvre de Léo, il y a bien plus que l’extrapolation de ses Madeleines de Proust. Le souci de l’écologie, la connaissance du cosmos, l’intérêt pour les sujets scientifiques de pointe et par extension la soif de science-fiction, les bestiaires fabuleux d’une inventivité folle, qu’il s’agisse du règne végétal ou animal (ou parfois les deux entremêlés !), le soin accordé à des profils psychologiques vraisemblables, aux mécanismes humains logiques de rapports intimes ou sociaux, aux contextes politiques… Léo a réellement créé un univers envoûtant et merveilleux, une utopie visuelle d’une grande originalité et d’une totale cohérence, comme on en croise finalement peu en bande dessinée. Cette encyclopédie découpée en chapitres thématiques (voir résumé) est rigoureusement extrapolée d’une série d’entretiens entre Christophe Quillien et Léo (datant de 2019). Elle comblera assurément de bonheur les fans de l’auteur, tout en complétant idéalement leur bibliothèque.