La trace Hardy

Description de La trace Hardy

L'Agence Hardy T2 La trace Hardy se déroule dans le Paris des années 50, où Edith Hardy et son jeune acolyte Victor enquêtent sur la disparition d'un chimiste travaillant pour une firme industrielle sur une nouvelle race d'antibiotiques. Edith Hardy découvre l'existence d'un groupe activistes pro-soviétique appelé 'la baronne rouge', qui semble être lié à la disparition du scientifique. Ensemble, Edith et Victor parcourent Paris pour découvrir les véritables coupables et résoudre l'affaire.

Critique de La trace Hardy

Le second tome de l'Agence Hardy, intitulé La trace Hardy, est un album qui se situe dans le Paris des années 50. Les auteurs, Pierre Christin et Annie Goetzinger, ont une excellente connaissance historique sur cette période, et nous offrent une reconstitution saisissante de celle-ci. Cependant, cette intrigue industrialo-politique est assez complexe, ce qui peut rendre la lecture difficile pour certains lecteurs. L'enquête menée par Edith Hardy et Victor est souvent empêtrée dans une foule de détails inutiles qui n'ont pas de rapport avec l'intrigue, ce qui rend le rythme assez lent dans certains passages. Les recherches généalogiques menées par Victor sont également un peu redondantes et n'apportent pas de réelle valeur ajoutée à l'intrigue. Néanmoins, la représentation de la période d'après-guerre est très bien faite et offre un éclairage intéressant sur cette époque. Le graphisme d'Annie Goetzinger est, quant à lui, encore une fois magnifique, avec des dessins détaillés et de belles couleurs. Malgré tout, le manque de dynamisme de l'intrigue rend la lecture moins plaisante qu'elle aurait pu l'être. En somme, La trace Hardy est un album qui saura ravir les amateurs de reconstitutions historiques, mais qui peut laisser un goût d'inachevé chez les lecteurs cherchant une intrigue fluide et captivante.